MASAÏ-MARA

Migration des gnous dans Masaï Mara

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Pour protéger les animaux on a créé des Parcs nationaux . On en trouve 14 au Kenya .  Les principaux parcs du Kenya sont : Samburu , Nakuru , Maïsaï – Mara , Amboseli , le Mt Kenya . Masaï et Samburu sont deux peuples qui vivent dans ces réserves. On trouve beaucoup d’animaux : le guépard , le lion , la girafe , le flamant rose , les éléphants , les rhinocéros , les hyènes , les hippopotames , les gnous , les buffles , et les félins .

 

Masaï-Mara est le plus célèbre Parc National du Kenya. Son altitude moyenne s'étageant entre 1500 et 2000 m, la proximité du lac Victoria font de cette région traversée par la rivière un véritable paradis pour les millions d'animaux qui y vivent. En effet on compte dans ce Parc de 3200 km de circonférence plus de 3 millions de grands mammifères dont 1,5 million de gnous , 550 000 gazelles, 200 000 zèbres, 64 000 gazelles-impalas suivis par toute une cohorte de carnassiers : lions, guépard, léopard, hyènes. La réserve compte en tout 95 espèces de mammifères dont aussi des buffles, des topis, des bubales, des élands, des gazelles de Grant et de thomson, des éléphants, des girafes et quelques rhinocéros, amphibiens, reptiles auxquelles il faut ajouter 485 espèces d'oiseaux.

Mais ce qui fait la renommée de Masaï-Mara c'est la migration entre juillet et octobre de 1,5 millions gnous accompagnés de 200 000 zèbres du Serengeti. Ainsi durant cette période" les vallons émeraude sont sillonés de longs chapelets de perles noires". Ces herbivores partent de Serengeti vers les pâturages verdoyants de Masaï-Mara, se dirigent d'abord vers le lac Victoria, puis avant d'arriver au lac ils bifurquent vers la rivière Mara. Ils traversent alors la rivière en crue à cette époque. Beaucoup meurent noyés, piétinés par leurs congénères, ou dévorés par les crocodiles qui attendent, les lions et les hyènes. Enfin ils atteignent les bons herbages de Masaï-Mara. Début octobre la migration reprend dans l'autre sens.  

L'hyène tachetée comme sa robe le montre,  est dotée d'une force redoutable, elle n'hésite à s'attaquer au lion son farouche ennemi et surtout à l'homme isolé si elle est en meute. Elle est dotée d'une puissante mâchoire alliée à des muscles masticatoires très robustes. Avec les vautours l'hyène tachetée est l'éboueur de la savane car elle profite des restes de nourriture abandonnée par les autres carnivores en broyant les carcasses les plus dures. Mais elle n'hésite pas à chasser , et s'approprie souvent les proies de ses concurrents tel le lion ou le guépard. Une légende raconte que c'est une sorcière qui prend l'apparence d'un animal pour nuire aux humains. Le cri rauque de l'hyène ressemble à un ricanement sinistre. Si on aperçoit les hyènes durant la journée c'est la nuit que se déroule sa principale activité. Elles partent en qu^te de nourriture, rôdant parfois près des maisons, mais s'enfuyant au moindre danger. Elles s'attaquent rarement aux bêtes en bonne santé , se contentent de bêtes malades ou mortes.

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Le léopard (en Afrique) ou panthère en Asie.

Il est rare d'apercevoir le léopard dans la journée. Souvent il est caché dans les arbres digérant sa proie. Il chasse à l'affût et guette pendant sa proie. Excellent grimpeur il se  réfugie dans les arbres lorsqu'il se sent en danger. C'est un animal redoutable; il tue ses victimes en leur brisant les vertèbres cervicales , puis les égorge et lèche le sang. Après avoir enlevé et enfoui les entrailles, ile hisse la dépouille dans un arbre pour la dévorer en toute tranquillité, ne risquant pas d'être dérangé par les hyènes. Lorsque le léopard s'attaque à un troupeau de moutons il fait un véritable massacre. Il n'hésite pas à attaquer l'homme s'il se sent menacé. 

Le guépard est le plus rapide des carnassiers de la savane, c'est la raison pour laquelle il n'éprouve point le besoin de se tapir au fond des forêts les plus profondes: en quelques bonds rapides il échappe à ses ennemis. Il peut atteindre les 110 km/h.                                     Dès qu'il aperçoit un troupeau d'antilopes ou de gazelles, il s'accroupit sur le sol et commence à ramper avec dedes mouvements très souples. Il avance toujours sous le vent. Chaque fois que le chef du troupeau relève la tête pour inspecter les alentours , le guépard s'arrête net et reste immobile. Puis il reprend sa marche prudente et choisit l'animal qui sera le plus facile à attaquer et bondit sur lui par surprise. Si sa victime réussit à s'enfuir, il s'élance à sa poursuite, la rejoint en quelques bonds et la jette à terre en lui donnant quelques violents coups de pattes dans les jambes et la prend à la gorge. Mais bien qu'il soit très rapide, le guépard ne résiste pas longtemps à une course prolongée.

 

Le guépard se fatigue assez vite et peut être rejoint par un bon cheval. C'est aussi un bon sauteur, car il peut faire des bonds de 3 métres.

 

 

Un guépard vient d'attraper un jeune gnou et le dévore.

Le cob de fassa passe devant des zèbres.

 

Hippopotames dans la rivière Mara

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