![]() Tangka représentant une roue de la vie (photographiée dans une rue de Kathmandu) |
Au centre symbolisés par le porc, le coq et le serpent, l' 'gnorancel e désir et la haine tournent les uns autour des autres. dans un mouvement général qui emporte tous les êtres d'une existence à l'autre. Seuls la méditation, l'apaisement des passions et des volontés leur permettra d'en sortir. Atour du moyeu central, deux demi-cercles: l'un à droite où les hommes sont entraînés dans la nuit par des démons et l'autre à gauche où les hommes sont conduits par des lamas et remontent sur des nuages. Dans lla partie principale de la roue des bodhisattvas viennent en aide à tous les êtres pour qu'ils puissent atteindre l'Eveil . Les six destinées pour atteindre l'Eveil sont représentées dans cette partie centrale. En haut, il y a les titans et les dieux et en bas les destinées douloureuses: des nfers de feu et de glace dans lequel Yama, dieu de la mort, présente aux arrivants un miroir où, ils se jugent. Dans une autre destinée des fantômes faméliques ne peuvent assouvir leur faim et tout ce qu'ils touchent se transforme en flammes. Enfin dans une troisième destinée les animaux mènent une vie limitée par leur ignorance. Sur l'anneau extérieur de la roue douze figures symbolisent les 12 liens. Cette doctrine explique comment les phénomènes psychologiques deviennent des réalités existentielles.Ainsi on peut reconnaître une vieille femme aveugle, c'est l'ignorance (avidya); un potier au travail, ce sont les configurations psychiques (samkhara); un singe dans un arbre, c'est la conscience (vijnana); un homme dans un bâteau, c'est le nom et forme (namarupa); une maison avec des portes, ce sont les six domaines sensoriels (sadayatana); des amants enlacés , c'est le contact sensoriel (sparsa); un homme dont l'oeil est crevé par une flèche, c'est la sensation affective (vedana); un homme qui se verse à boire, c'est la soif (trsna); un homme qui cueille des fruits, c'est l'appropriation (upadana); un l'union sexuelle, c'est l'existence en devenir (bhava); une femme accouche d'un enfant, c'est la naissance (jati); un homme portant un cadavre sur son dos, c'est l'affliction, la vieillesse et la mort (jaramarana). |