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Les Marchés , folklore des Andes | |
![]() Scènes du marché de Riobamba |
Après l'ascension du Chimborazo, folklore au marché de Riobamba. Marché haut en couleur, il occupe les rues du centre-ville, chacune : spécialisée dans une catégorie de marchandises. On y trouve de tout: objets ménagers les plus rustiques, vêtements , poteries, objets artisanaux, et surtout fruits et légumes de toutes sortes. C'est que l'on s'approvisionne pour la semaine ou pour le mois. Il faut arriver tôt , avant l'aube si possible , pour en découvrir les secrets. Précédés du traditionnel petit cochon noir que tiennent en laisse les enfants, les paysans étalent leurs marchandises à même le sol. Vêtus de leurs costumes traditionnels, les femmes sont assises devant des rangées de fruits et de légumes aux chatoyantes.. Onose à peine marcher au milieu de cet amoncèlement tellement l'espace est restreint. | |
On se faufile entre des piles luxuriantes de fruits tropicaux fraîchement récoltés de l'autre coté des montagnes. Pour les rendr e plus alléchants, certains exotiques sont coupés en deux : on peut voir ainsi le vert citron de la naranguilla, le corail du fruit de la passion ou le blanc velouté du chirimoya. Des multiples variétés d'oranges (que nous ne voudrions pas acheter chez nous, mais excellentes) et surtout de bananes, en particulier ces toutes petites bananes très sucrées.( l'Equateur est le premier producteur de bananes dans le monde). Egalement des tas d'ananas, après y avoir goûté, on n'a plus envie d'ouvrir une de ces boîtes en fer blanc contenant des rondelles jaunes. | ![]() |
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![]() Marché aux "cuy" à Riobamba |
N'oublions non plus ces fruits tropicaux que sont la mangue et la papaye. Mais d'autres ne viennent pas d'aussi loin : le maïs , l'avocat, la tomate, la tomate arbuste (différente de celle que nous connaissons ,poussant sur un arbuste et au gout très parfumé), et bien sûr quelques unes des six cents variétés de pommes de terre, ce produit purement andin. Puis c'est le quartier des bouchers avec leurs morceaux de viande pendant à l'air libre autour des quels tournoient des myriades de mouches (bonjour l'hygiène, mais les Indiens sont vaccinés naturellement). Plus loin encore ce sont des amoncèlements de poissons à même le sol. Le long des trottoirs, des bancs, des tables et des cuisines ambulantes: là on peut manger le locro, soupe de pommes de terre et de fromage, ou le porc grillé au braséro. On peut encore gouter des espèces de mixture dans lesquelles flottent des bouts de tripes ou des objets non-identifiés (estomacs sensibles s'abstenir). | |
Une
particularité
à Riobamba : c'est son marché aux volailles et
surtout aux cochons d'Inde, appelés en
Amérique du sud "cuy": sa chair est un mets de choix,
bien grillé avec des herbes c'est succulent! Le
cochon d'Inde est aussi réputé pour ses vertus
médicinales: chez les Salassacas, le
guérisseur frotte un cochon d'Inde vivant sur le
corps du malade. Si l'animal ne meurt pas dans les minutes
qui suivent, le patient se rétablira binetôt..
Si au contraire l'animal périt, il est
écorché et sous sa dépouille, l'homme
trouvera les signes qui lui permettront d'établir son
diagnostic. Le marché au fourrage de Riobamba |
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A coté ce sont les
marchands de chiens ou de chats, et bien sûr les
inévitables petits cochons noirs tenus en laisse.
C'est aussi le marché au fourrage où le petit
paysan le "huasipongo" vient chercher une botte de luzerne
pour ces quelques lapins ou son unique vache. Peu
après midi, tous les marchés sont conclus, les
esprits imprégnés d'alcool
s'échauffent, il vaut mieux partir. Ce sont alors de
longues files bariolées sur les pistes caillouteuses,
pas de virages superflus, l'Indien préfère le
trajet du condor qui passe directement par-dessu les
montagnes, c'est-à-dire la trace directe ou "trace
équatorienne" ! Le marché aux bestiaux d'Otavallo |
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Si on a le temps, il ne faut pas manquer le marché d'Otavallo. Situé dans le nord de l'Equateur, ce marché est l'un des plus réputés de l'Amérique du sud. Il faut arriver très tôt et dès six du matin c'est une symphonie de couleurs. Arrivés de leurs villages ou hameaux dans la nuit, les paysans ont apporté avéc eux, des légumes, des fruits, des ballots de tissus, des poulets, des canards, des poteries, tout ce qu'ils espèrent vendre au meilleur prix. Il y a en fait trois marchés à Otavallo : in la laine, un pour les fruits et légumes, et le troisième, le plus typique, le marché aux bestiaux. C'est là qu'il faut venir très tôt car dès huit heures les tractations sont terminées. L' un vient avec une vache, l''autre avec un veau, puis il y a aussi quelques chevaux et des lamas. Ne pas oublier les petits cochons tenue en laisse. | |
Le marché doit sa
réputation à ses textiles fabriqués sur
place. Ils sont réputés pour être
d'habiles fabricants. Certaines entreprises familiales
emploient des dizaines d'ouvriers travaillant sur de vieux
métiers à tisser droits en bois. Scène du marché de Quito |
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eux scènes du marché de Zumbahua (région de Latatunga-Cotopaxi) | ![]() |
ou vers |
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des portraits de l'Equateur |