Le Tungurahua
Un autre volcan très dangereux , le Tungurahua (5016 m) , pratiquement à la limite de la forêt amazonienne. Là, les champs de maïs, de blé et de patates sont remplacés par des vergers de mandariniers, de papayers, d'avocatiers, de tomates arbustives et des bananeraies. Au pied du volcan d'où s'échappent continuellement des fumeroles, Banos, une ville d'eau dans la moiteur de la forêt amazonienne toute proche.. Ce volcan s'endormit pendant des siècles mais en juillet 1886, il se réveilla brusquement et pendant des coulées de lave se répandirent dans toute la région. Trente plus tard des nuages de cendres obscurcirent le ciel jusqu'à la frontière du nord de l'Équateur.
Le volcan se réveilla en 1944. Mais depuis octobre 1999 il ne cesse de cracher des nuages de cendres et de vomir de la lave. Ces volutes de cendres montent jusqu'à 14 kilomètres de haut au-dessus de son cratère. Plusieurs villes dont Ambato et Riobamba, pourtant situées respectivement à 50 et 70 kilomètres de là ont été recouvertes de cendres. Plus de 50 000 hectares de terres cultivables ont ensevelies sous les cendres. Le volcan crache des pierres volcaniques jusqu'à 1 kilomètre de son cratère. Des coulées de lave sont descendues vers t vers la vallée, menaçant des quartiers de Banos dont les bains ont été détruits, coupant plusieurs fois la route. A ce jour le volcan continue toujours de vomir.

En bordure du cratère : on se réchauffe à une des bouches du volcan
Citons également d'autres volcans : l'Antisana (5704m), le Cayambé (5790m), le Capac Urcu (5404m), l'Iliniza (5263m). Une mention spécial au très dangereux Sangay situé en bordure de l'Amazonie. En sommeil jusqu'à l'arrivée des Espagnols, sa deuxième éruption connue fut celle de 1739: pendant 4 années la lave coula sans interruption. En 1849 des centaines d'explosions se produisirent. Certaines étaient si fortes qu'on les entendit jusqu'à plusieurs centaines de kilomètres et ses cendres retombèrent dans l'océan Pacifique. De nos jours ses éruptions restent fréquentes.  
    Cultures près d'Ambato avant de remonter sur le Chimborazo
Sur le Paramo (hauts plateaux en Équateur) , au pied du Chimborazo vient les Indiens Puruhas. Ce sont des bergers, ils élèvent des moutons (introduits par les Espagnols, quelques vaches, des porcs qu'ils amènent en laisse au marché, et bien sûr des lamas. Ils vivent dans des sortes de huttes composées d'une seule pièce appelées "chonza" dont les murs sont faits de torchis ou d'adobes (briques faites d'un mélange de paille et de boue séché au soleil) et le toit recouvert de chaumes ou plutôt d'icchus, ces herbes du paramo . A coté un enclos de pierres de lave ou d'adobes où sont enfermées les bêtes le soir. Le matin ils mènent leurs troupeaux aux pâturages.
     
 
     
Le Chimborazo, le point culminant de l'Équateur (6310m), fut pendant longtemps la plus haute montagne du monde avant que ne fut découverte l'Himalaya. Son nom, d'origine quechua, signifie, la"Belle Dame des Neiges". Comme tous les volcans de l'Équateur il est très rare de l'apercevoir, surtout l'après-midi, car il est souvent perdu dans les nuages. Couvert d'une calotte glaciaire son sommet étincelle au soleil.
     
 
L'arrivée au sommet du Chimborazo   Le sommet du Chimborazo vu du refuge
vers :
Des marchés de l'Equateur

Portraits de l'Equateur

Le train des Andes

Les îles Galapagos  

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Situe ce pays sur la carte de l'Amérique du sud
 

Le dôme sommital du Chimborazo